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Assurance-maladie : ce que l’UMPS cache aux français
29/09/2010 13:35
Assurance-maladie : ce que l’UMPS cache aux français
Pour la deuxième année consécutive , le gouvernement ment aux citoyens sur la question du déficit de la sécurité sociale. Alors que celui-ci, comme l’année précédente, bat tous les records, et en particulier le poste de l’Assurance-Maladie à plus de 11 milliards, le gouvernement feint l’apaisement en expliquant qu’il est surtout du à un ralentissement des recettes. La belle affaire ! Cela ne change rien au trou lui-même et à son cumul : plus de cent vingts cinq milliards d’Euros depuis 2003 pour le régime général, près de cent milliards pour la branche maladie. Et comme rien n’est fait pour redonner à l’économie une croissance nouvelle, par soumission à la politique de l’Euro fort et des frontières économiques grandes ouvertes, il n’ y a aucune raison que la donne change. Le gouvernement , en plein électoralisme, a choisit de refiler la patate chaude à ceux qui gouverneront après 2012.
Mais ne rien faire de sérieux, c’est faire quelque chose : c’est préparer les français à la grande lessive, celle qui verra le principe de solidarité qui a fondé la Sécurité sociale en 1945 balayé.
Ne rien faire, c’est préparer l’entrée des assurances privées en concurrence d’avec l’Assurance Maladie, comme le veut la Commission de Bruxelles avec sa maladie à elle, celle de la concurrence généralisée dans tous les domaines. Ne rien faire, c’est faire basculer encore davantage les remboursements à la charge des mutuelles, qui tout en ne faisant pas du bénéfice leur but avoué, établissent des taux de couverture proportionnels aux cotisations et précipitent davantage encore la médecine et les soins à plusieurs vitesses, selon les revenus.
En réclamant au plus grand nombre un effort individuel croissant, on organise la dégradation de la santé de la population. Selon le Baromètre Cercle Santé du CSA, la proportion de français ayant renoncé à des soins ou les ayant décalés est passée de 13 à 25% entre 2008 et 2009. La seule solution, au contraire, c’est non seulement de relancer l’économie en usant d’un nouveau protectionnisme, mais c’est prendre le problème du déficit à bras le corps.
Il faut s’appuyer sur les professionnels de santé eux-mêmes pour redéfinir ce qui est vraiment efficace de ce qui est inutile, qui doit cesser d’être remboursé. Tous les médicaments et les chirurgies inutiles, doivent purement et simplement cesser d’être remboursés, au profit des soins primaires comme l’ophtalmologie, les soins dentaires, la médecins scolaire, la gynécologie de ville. Cela exige avec les professionnels de santé un nouveau contrat : une hausse substantielle des rémunérations en échange d’une limitation drastique des honoraires libres qui précipitent les inégalités inadmissibles que nous constatons aujourd’hui. Qui dit aux français que la politique de liberté des honoraires conduit aujourd’hui à quatre fois plus de médecins et de lits d’hôpitaux au cœur des grandes villes tandis que les banlieues populaires et les campagnes sont en dessous des moyennes nationales et deviennent des déserts médicaux ? Cela exige de réussir la réforme hospitalière en collaboration étroite avec les médecins et les soignants, à l’opposé de la “gouvernance” actuelle, autoritaire, gestionnaire à courte vue, qui approfondit la crise de l’hôpital public au lieu de le redynamiser. Cela exige que les cotisations -maladies sont désormais intégralement prélevées de façon proportionnelle à tous les revenus, y compris ceux du capital.
La crise de l’Assurance-Maladie et de la Sécurité Sociale n’est pas une fatalité. L’UMP et le PS ont déjà renoncé à se battre et préparent la privatisation du système après 2012. Ne les laissons pas faire !
François MORVAN
Délégué national à la santé
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Projet de loi sur l’immigration : communiqué de Nicolas Dupont-Aignan
29/09/2010 12:29
Nicolas Dupont-Aignan réagit au projet de loi sur l'immigration, qui relève selon lui au mieux de la mascarade, au pire de l'escroquerie.
La "guéguerre" que vont se livrer le PS et l’UMP sur le projet de loi sur l’immigration relève au mieux de la mascarade, au pire de l’escroquerie.
Plutôt que de se concentrer sur les centaines de milliers de clandestins qui se maintiennent sur le territoire national, le gouvernement va une nouvelle fois tenter de masquer l’échec de sa politique en jetant un formidable écran de fumée législatif sur son incapacité à tenir ses promesses. Ainsi, la mesure phare "d’extension de la déchéance de la nationalité " ne concernera au pire que deux ou trois individus par an alors que 80% des décisions de reconduite à la frontière (environ 50 000) ne sont même pas appliquées !
De son côté, la gauche va s’indigner et pousser des cris d’orfraie, ne se rendant pas compte qu’elle marche en réalité main dans la main avec un certain patronat qui use et abuse d’une main d’œuvre bon-marché, faisant baisser les salaires des ouvriers dans notre pays et condamnant la jeunesse des quartiers au chômage.
En pratique, le PS et l’UMP vont donc s’écharper sur l’accessoire puisqu’ils sont d’accord sur l’essentiel, à savoir une politique européenne, mondialiste et immigrationniste qui épuise tout autant notre pays qu’elle assèche les pays émergents, et notamment l’Afrique. C’est cette politique mondialiste qui conduit à la ghettoïsation et à la stigmatisation dont sont aujourd’hui victimes les étrangers en situation régulière et les enfants d’immigrés.
Seul le rétablissement des frontières nationales permettrait de lutter efficacement contre une immigration clandestine de masse qui pose un vrai problème pour les plus faibles et les plus exposés de nos concitoyens. La frontière, ce n’est pas la barbarie mais bel et bien la civilisation.
De même, il faudrait aussi rétablir les mesures d’éloignement automatique des délinquants étrangers que Nicolas Sarkozy a fait abolir il y a quelques années, et restaurer de réelles sanctions pour les employeurs qui utilisent et exploitent la main d’oeuvre clandestine.
Enfin, il faudrait réhabiliter l’idée de préférence nationale, qui fonde la citoyenneté : seul moyen de rétablir la cohésion nationale entre tous les français, quelles que soient leurs origines. Car ce qui est discriminatoire, ce n’est pas cette préférence citoyenne mais bien au contraire - comme le fait aujourd’hui le gouvernement - de distinguer entre plusieurs catégories de français.
Le texte proposé par le gouvernement, finalement assez vide, ne mérite en résumé ni louange ni excès d’indignation. Il ne s’agit que d’une formidable occasion manquée de plus. Un énième tour de prestidigitation de la présidence Sarkozy.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et président de Debout la République.
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Les atermoiements de la gauche européenne
28/09/2010 17:08
La grande crise de 2008 aurait du être du pain béni pour la gauche européenne. Pourtant, c’est elle qui est en crise aujourd’hui et la droite qui triomphe, jusqu’en Suède. Les dernières réactions en Allemagne et en Grande-Bretagne illustrent ce malaise.
Un timide virage à gauche ?
La défaite du SPD lors des élections législatives Allemandes de 2009 puis celle des travaillistes en Grande-Bretagne ce printemps ont provoqué un changement logique de dirigeants. Dans les deux cas, les partis ont choisi un nouveau chef davantage marqué à gauche. Le cas du Parti Travailliste était assez original puisque c’est le frère cadet Milliband, Ed, 40 ans, qui l’a emporté d’un cheveu sur son frère David alors que ce dernier pouvait sembler plus à même de mener son parti à la victoire.
Mais le nouveau chef des travaillistes, soutenu par la gauche du parti, et notamment les syndicats, une fois la victoire acquise, s’est empressé de dire que cela ne provoquerait pas un virage à gauche, opérant un recentrage immédiat. La tentation centriste a toutes les chances de rester forte dans la mesure où elle a permis au parti de remporter trois élections consécutives. En Allemagne, le SPD se dirige timidement vers l’instauration d’un salaire minimum.
Les mauvaises leçons de la crise
En fait, le manque d’attrait de la gauche est parfaitement compréhensible. Les citoyens ne parviennent pas à voir de différences notables avec la droite. Les deux camps ont accompagné la politique de déréglementation et la droite dénonce aujourd’hui aussi vigoureusement que la gauche les excès du capitalisme. Et du coup, les peuples ont du mal à saisir la différence d’interprétation de la crise ou à voir des différences dans les solutions préconisées.
Car ce qui est frappant en Grande-Bretagne et en Allemagne (comme en France), c’est l’absence d’explication systémique à la crise et de solutions structurelles de la part de la gauche. La social-démocratie croît dur comme fer au libre-échange (le protectionnisme étant souvent vu comme un produit du nationalisme), à l’indépendance des banques centrales ou au fait de confier aux banquiers le soin de mettre en place leur réglementation…
Le malaise de la social-démocratie n’est pas prêt de cesser devant son incapacité à tirer les leçons de la crise. Pour revenir au pouvoir, elle ne pourra compter que sur la médiocrité des dirigeants de la droite, ce qui lui laisse une chance en Italie ou en France…
Laurent Pinsolle
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Un protocole très peu diplomatique
27/09/2010 22:33
Nous avons appris aujourd'hui que le protocole en vertu duquel l'UMP et Jacques Chirac s'engagent à indemniser la ville de Paris - à hauteur de 2,2 millions d'euros - a été entériné par le Conseil de Paris.
Je trouve cet accord incroyablement révélateur de l'état de délabrement moral qui sévit dans la classe politique actuelle et de l'impunité dont semblent désormais se targuer nombre d'élus.
Car si l'ancien président Jacques Chirac avoue clairement sa responsabilité en indemnisant la ville de Paris - c'est tout à son honneur - le règlement par l'UMP d'une somme de 2,2 millions d'euros n'est lui rien d'autre qu'un abus de bien social.
En effet, l'UMP est un parti politique largement subventionné par les contribuables français (à hauteur de plusieurs dizaines de millions d'euros par an). Il n’existe donc aucune raison, ni morale (bien au contraire) ni juridique, pour que ce soient les contribuables qui indemnisent la ville de Paris des préjudices subis du temps de Jacques Chirac !
De même, il doit être insupportable à tout adhérent UMP de voir sa cotisation partir en fumée dans le règlement amiable d'une affaire qui non seulement ne les concerne pas, mais ne concerne même pas leur parti.
En pratique, le fait que la Mairie de Paris - dirigée par le PS et Bertrand Delanoë -se prête à ce trafic montre bien la collusion des partis politiques du système.
De la même façon que lorsqu'il a fallu rejeter mon amendement pour la suppression des remises de peines automatiques, de la même façon que lorsqu'il s'agissait de violer la souveraineté populaire en revenant sur le référendum de 2005 ou bien qu'il était question d'étrangler le peuple grec pour sauver les banques et la BCE, le PS et l'UMP se retrouvent une nouvelle fois unis main dans la main pour défendre des intérêts bien étrangers à ceux du citoyen.
Pas étonnant que nos compatriotes se détournent de plus en plus de la chose publique... avec les dangers que l'on connaît.
NDA
Commentaire de Blanc bonnet et bonnet blanc (27/09/2010 22:37) :
UMP et PS donne UMPS comme toujours !
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Qui est donc le mentor du Premier Ministre ?
27/09/2010 17:22
François Fillon, une certaine idée de la comptabilité
par David Desgouilles
François Fillon a donc, avec une rare élégance, pris de la distance avec le Président de la République qui, comme chacun sait, vit une période de grande popularité. Certes, on ne peut pas ignorer qu’il a été maltraité par l’Elysée, plutôt à la manière Giscard-Chirac que Mitterrand-Rocard. Et, on pourrait donc en conclure que, dans la mesure où son départ se précise, il s’agit d’un prêté pour un rendu.
Mais cette histoire de mentor a de quoi interroger. Nous n’ignorons pas que, par ces mots, le Premier Ministre rappelle que son soutien à Nicolas Sarkozy résulte d’une alliance politique, puisqu’il a bien voulu le préciser lui-même. Ainsi souhaite t-il rappeler qu’il s’agissait d’une association de deux personnalités du même plan et de la même trempe. Ce n’est pas mauvais pour son ego même si cela ne manquera pas de faire sourire dans les chaumières. Dans la même veine, il parle de projet écrit ensemble ce dont se gausse le Président de la République, qui dit à tout Paris que « François Fillon est le seul qui croit qu’il a rédigé (son) programme ».
Ce qui nous interroge davantage, c’est de connaître qui peut bien être le mentor de François Fillon. On pourrait conclure le propos dès à présent en supposant qu’il n’a pas de mentor, ou qu’il n’en a plus depuis la mort de Philippe Séguin. Mais ce serait trop facile et, surtout, bien trop élogieux. D’abord, si Fillon a grandi dans l’ombre de Séguin, qu’il l’a suivi dans ses premiers combats comme un bon petit soldat, on ne peut pas dire qu’il ait été fidèle au message séguiniste à partir du moment où il est devenu ministre. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler les deux discours les plus connus de Philippe Séguin, celui prononcé à l’Assemblée nationale le 5 mai 1992 sur la Souveraineté et contre Maastricht, et l’autre en juin 1993, sur le Munich Social, dans lequel étaient fustigées les politiques faisant passer l’emploi derrière d’autres préoccupations et notamment les déficits publics. Pis, s’il existe une légère touche séguiniste dans le dispositif de Nicolas Sarkozy, elle se situe plutôt chez son conseiller spécial Henri Guaino, lequel a été, notamment lors de l’affaire du Grand Emprunt, le véritable adversaire idéologique de Fillon.
Séguin retiré de la vie politique après son échec à Paris, c’est vers Jacques Chirac que François Fillon s’est tourné, notamment en impulsant l’idée de parti unique de la majorité -encore un coup de poignard à Séguin ! L’histoire s’est mal terminée puisqu’il ne fut pas du dernier gouvernement chiraquien et déclara que le Président avait offert sur un plateau un directeur de campagne à Nicolas Sarkozy, preuve que la revanche était moteur plus puissant chez lui que les convictions, et qu’on ne retiendrait des mandats de Chirac que ses réformes à lui, ce qui démontrait sa grande modestie. Au passage, on se demande légitimement de quelles réformes il s’agissait. Si c’est celle des retraites en 2003, on la retiendra d’autant moins que c’est son propre gouvernement qui acte, ces derniers jours, son insuffisance.
On connaît la suite avec Nicolas Sarkozy. Dès lors, point de mentor à se mettre sous la dent. On pourrait lui trouver des modèles. Pierre Laval -celui de 1935, pas de 1940- ou Antoine Pinay pourraient expliquer son goût immodéré mais contre-productif de la lutte tous azimuts contre les déficits. Mais nous ne succomberons pas à l’anachronisme, plus grand péché de notre temps. il faut trouver quelqu’un de notre époque.
Eureka !
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